Je donne au denier

Les comptes 2019 :

Ceux-ci font apparaître une perte de € 240.000, qui s’explique par :

– La très forte contribution de notre paroisse aux ressources du diocèse, € 623.000 (St Nicolas en est le premier contributeur),

– Des coûts de structure très élevés € 366.900, liés principalement à l’investissement historique de la Paroisse dans l’animation musicale des célébrations (6 organistes salariés) et la maintenance et ouverture des 11 églises de notre paroisse.

Le financement de la perte est réalisé depuis plusieurs années par le Diocèse, qui comptabilise une créance de € 1 million sur la Paroisse et nous demande chaque année de réduire cette dette par des mesures d’économie ou d’augmentation de nos ressources.

L’impact de la crise COVID 19 :

La crise a eu un impact majeur sur les ressources de la paroisse (hors revenus des immeubles) :

• – La collecte du Denier du culte est en baisse de 30%,
• – Les quêtes, les lumignons et les casuels de 40%.
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La paroisse a initié des mesures drastiques pour réduire ses coûts de structure avec un objectif de baisse de € 80.000 (soit 25% de ses dépenses), qui touche notamment l’animation musicale des célébrations et la pastorale du tourisme.

L’annonce de l’Évangile dans une situation financière morose

L’annonce de la Bonne Nouvelle continuera bien évidemment même dans une situation de finance précaire. La joie de le connaître, nous pousse tous les jours à approfondir notre relation avec lui à travers les sacrements, la prière, la formation, à LE faire connaître dans l’Évangélisation et servir les plus démunis.

Notre paroisse a cette chance d’avoir une centaine de bénévoles engagés, disponibles, témoins du visage du Christ, au service, malgré les difficultés et les conflits humains.

Mais notre Paroisse a besoin pour fonctionner, de combler le manque à gagner COVID 19 et financer ses pertes récurrentes.

Il faut trouver € 350.000 de recettes supplémentaires d’ici la fin de l’année.

Le chiffre est élevé mais rapporté au bassin cannois, il représente € 5 euro/habitant et au nombre de pratiquants € 230 / pratiquant.

Alors ne vous retenez pas ! Demandez à vos amis, vos relations, aux personnes que vous rencontrez de faire ce geste de donner pour permettre à d’autres de recevoir cette joie d’être fils de DIEU.

« JE NE COMPTE PAS DONNER AU DENIER »

Voici quelques réponses aux objections que nous entendons le plus.  

« Nous n’avons jamais été sollicités auparavant pour le denier, nous sommes déjà trop sollicités. On ne peut pas donner à tout le monde »

De nos jours il est vrai que nous sommes de plus en plus sollicités par des appels aux dons pour diverses causes toutes très utiles.  En revanche, en tant que catholiques, nous ne pouvons pas oublier que la participation au Denier de l’Eglise est essentielle et prioritaire. Voilà pourquoi nous faisons à ce jour un appel aux dons. Donner au denier de l’Eglise c’est subvenir aux besoins de l’Eglise, ce qui constitue bien plus qu’un geste de générosité, c’est toute notre responsabilité en tant que catholique qui est engagée. Prenons l’exemple d’un père de famille, avant de donner à l’extérieur il veillera à ce que ses enfants vivent correctement. Notre grande famille de catholiques a aussi des besoins matériels et compte sur la contribution de chacun.

« Je n’ai pas beaucoup de revenus, je ne peux donner en plus au denier »

Le peu de revenus est quelque chose que nous comprenons parfaitement. Sachez cependant qu’il n’y a pas de petit don, chaque participation est importante pour nous, peu importe son montant. Donner au denier est un soutien essentiel pour que notre paroisse puisse continuer d’accomplir sa mission et perdurer dans le temps. Seriez-vous prêt(e) à faire ce geste de charité, même aussi modeste soit-il, à hauteur de vos possibilités ?

« Je ne suis pas pratiquant(e), je ne vois pas pourquoi je donnerais au denier »

Bien que non pratiquant(e), vous avez déjà très certainement fait appel à l’Eglise. Lors d’un baptême, d’une communion, d’un mariage ou de funérailles. Sachez que l’Eglise ne reçoit aucune subvention ni de l’Etat, ni du Vatican, de ce fait elle ne peut compter simplement que sur la générosité de nos paroissiens, pratiquants ou non.  C’est donc uniquement grâce aux dons que nous pourrons continuer d’accompagner chacun dans les moments les plus importants de leurs vies.

« Avec le temps que je passe pour ma paroisse, je ne vais pas en plus donner au denier »

Votre temps et votre engagement nous est très précieux, et nous vous en remercions sincèrement. Sans vous, cher(ère)s bénévoles, notre paroisse ne pourrait pas fonctionner. Toutefois, afin d’assurer la rémunération de nos prêtres, nous avons également besoin d’argent. Chaque catholique, en fonction de ce qui est possible pour lui, est donc appelé à participer au Denier.

« Je donne déjà à la quête chaque dimanche »

Votre participation à la quête du dimanche est un geste de générosité très important étant donné qu’il sert à couvrir les dépenses de fonctionnement de notre paroisse (chauffage, eau, électricité, entretien…). Le don au Denier est quant à lui complémentaire, lui seul permet la rémunération de nos prêtres.

« Nous donnons déjà pour d’autres associations comme le secours catholique ou d’autres rattachées à l’Eglise »

Il est vrai qu’il est bon de se montrer généreux envers d’autres association. Mais il faut savoir que chaque ressource a un objectif spécifique. Les œuvres de charité et de partage permettent d’accueillir et d’accompagner les personnes dans le besoin. Le Denier de l’Eglise est destiné en priorité à rémunérer les prêtres.

C’est simplement cette contribution qui permet aux prêtres qui donnent leur vie pour nous de vivre modestement et d’assurer leurs missions. Donner au denier est un acte juste envers eux.