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Eglise Sacré Coeur du Prado

Veilleurs :

Jacques RANDRIA

Cristina DA SILVA

Xavier BRU

MesseS de semaine
mardi
8:30
2e mercredi
9:15 (enfants)
Vendredi
8:30
Messe dominicale
Dimanche
10:30
ADORATION

Historique

"Une fermette pour Dieu où l'ambiance intimiste est soutenue par le chatoiement du vitrail et la croix du sanctuaire"

1901 : Les origines. L’histoire de cette église commence le 10 juin 1901 avec l’achat par l’évêque de Nice de la propriété de la baronne Lycklama.

La villa principale, actuellement presbytère, permettait dès 1905 la célébration des messes… à la cave. C’était un relais de Notre-Dame de Bon Voyage. Le premier administrateur en fut l’abbé Ghio, futur archiprêtre.

L’église, vaste nef, élevée sur des terrains mouvants, abrita son premier baptisé le 1er janvier 1911. Depuis lors, elle fut souvent en travaux.

1974-1985 : L’église actuelle. Quand les Pères Eudistes arrivèrent en 1971, elle menaçait ruines et fut interdite au public. 120 tonnes de béton furent injectées dans ses fondations et les murs abaissés de 4 mètres. L’édifice fut inauguré à Noël 1974.

Mais la restauration n’avait pu être totale : elle fut menée à son terme au Carême 1985 – sous la direction des architectes Zemb et Draillard Le plafond s’effondrait … apparut alors un espace lumineux sous une belle charpente, qui n’est pas sans rappeler la toiture des basiliques antiques.

Les paroissiens apprécient désormais la simplicité des lignes de l’église et son caractère fonctionnel, volontairement modeste. C’est « une fermette pour Dieu où l’ambiance intimiste est soutenue par le chatoiement du vitrail et la croix du sanctuaire ».

Les vitraux, au graphisme non figuratif, s’élançant en gerbes éclatantes, ont été réalisés par Scanviou, d’après les cartons de Kazo : ils évoquent la joie qui jaillit du Coeur de Dieu.

Dominant l’ample table d’autel en travertin romain, l’icône du Christ, oeuvre magistrale de Prisca Sarciron-Pommier, focalise le regard : c’est une croix de tradition franciscaine conçue selon les canons byzantins. Du même auteur : la porte du tabernacle avec l’Ange présentant à Élie le pain cuit sous la cendre, évocation de l’Eucharistie ainsi que deux créations originales réalisées selon les canons antiques : saint Jean Eudes, fondateur des Eudistes, ardent propagateur de la dévotion au Sacré-Coeur et sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, patronne des missions.

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